01.11.2003 - Forest National - Brussels, Belgium
Setlist: |
Familiar Feeling, I Want You, Absent Minded Friends,
Day For Night, Come On,
Fun For Me, Where Is The What If The What Is In Why?, Cannot Contain
This,
Pure Pleasure Seeker, Time Is Now, Statues, 100%, Forever More,
Sing It Back,
Being Is Bewildering, Blow by Blow, Caught In A Whisper / Indigo
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Fan photos: |
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Fan comments: |
by Steentje:
"Pure pleasure seekers we were on the 1st of November ! For
the 2nd time this year, and again not further away than 1m, just
in front of me : lovely Roisin with her magnificant musicians! She
seduced every man and woman in the audience : her voice, act, outfit,
everything was perfect. Each song was brought with a lot of passion
.. she really enjoyed it, enjoyed us.
She even ‘raped’ a beautiful bouquet of automn-flowers
during ‘Forever More’. Artistic woman.. And what a surprise
at the nearly end of the show : “The motherfuckers told me
not to do it, but I’ll do it anyway…” and she
jumped in the audience. Dozens of hands lifted her up, protected
her…. I saw her very beautiful eyes from nearby and also saw
that it asks a lot of her to bring such a show; she was exhausted
at the end.. But we also: all Molokoids! Respect again to all Moloko-musicians!"
by snooze:
"the concert was amazing, fantastic, phenomenal!!! there are
not enough words to express how good it was!"
by Patrick:
"Moloko a Forest-National samedi 1er novembre 2003 Apres avoir
aguiché une assistance nombreuse en agitant lugubrement le rideau
de scene comme un fantôme qui agite ses chaînes, Roisin Murphy,
la lead singer, la frontwoman du groupe, s’avance masquée telle
une Zorro. La nouvelle star de la dance music est arrivée ! Et d’emblée
le public dépose les armes devant ce « fashion tease » plus émoustillant
qu’un effeuillage. Si ce bandeau doré sur les yeux fait tres années
folles, comme ses bas résille noirs aux subtils motifs d’arabesques,
sa tres sage jupe plissée marron évoque les années cinquante. Tres
vite, hélas !, quelque chose la chiffonne avec cette jupe ; son
frou frou ne tourne pas rond et la turlupine au point qu’a trois
reprises, elle présentera sans vergogne sa croupe a un de ses musiciens
a seule fin d’en faire remonter la fermeture éclair. Ce n’est plus
une offensive de séduction, mais une blitzkrieg. D’autant qu’elle
n’arrete pas de secouer un boa de fourrure ou pendouille une impressionnante
sarabande de queues qui semblent bien avoir perdu leur tete. Ses
multiples réajustements vestimentaires, loin de rompre le charme,
l’intensifient. Désormais couchée, le menton boudeur appuyé sur
un coude, elle nous explique par téléphone – son escarpin droit
ôté lui servant de combiné – que la faute en incombe a tous ces
pas de danse… Son ingénuité nous enchante, et nous ensorcelle son
regard de Sirene qui semble traduire l’Abandon permanent, voire
un Abandon de principe, a l’horizon marin infini comme a l’Amour
– ce qui, au fond, revient au meme – et qui est familier aux admirateurs
de Sylvia Kristel ou d’Agnetha Fältskog, d’Abba. Meme si on n’est
pas dupe : Roisin a sucré sa séance d’essayage chez Natan et fera
son sound check apres le concert. Pourtant, si l’acoustique est
horrible, on est aux anges car cette nouvelle Debbie Harry a un
sens inoui du beat qu’elle déploie magnifiquement dans « Cannot
Contain This », le vrai tube du nouvel album Statues. Elle s’enchaîne
alors dans une guirlande de sapin de Noël dont elle s’emberlificote
le buste et s’entrave les poignets en une séance de Bondage qui
l’amene graduellement vers un orgasme vocal. Cependant, son doux
minois d’écoliere huppée paraît en porte-a-faux avec une dance a
la fois brutale et franchement dévergondée, voire crade. Roisin
est une edelweiss qui par miracle aurait réussi a germer et a pousser
sur les côteaux abrupts d’un caniveau ou surnagent dans la nuit
glauque cannettes de biere, seringues d’héro et capotes usagées.
Quant a sa chorégraphie, c’est celle d’une boxeuse thai qui assenerait
sans réfléchir des séries d’uppercuts et de coups de pied implacables.
Un moment, elle recrachera sur le sol une gorgée de boisson a peine
avalée, comme sur le ring un praticien du noble art. Et vers la
fin de son concert, elle sera vetue d’un voile blanc qui n’aura
rien de marial mais, au contraire, tout du training a capuchon dont
se revetent les boxeurs au bout de leurs peines. On se souvient
que Grace Jones avait créé en la matiere un précédent adapté a sa
couleur de peau. Puis apres avoir égrené toutes ses chansons merveilleuses,
nouvelles et anciennes, que sont « Forever More », « Over and Over
», « Sing It Back », « Being is Bewildering », « A Drop in the Ocean
» ou « Day for Night », elle se vautrera sur la scene et, tout en
fixant le public des premiers rangs, se pourlechera longuement les
babines avec l’air blasé d’une actrice porno qui ferait des heures
supp. Roisin Murphy est une bete de scene. Une bete fauve. Dans
une nuit fauve ou la tension ne cessera pas un instant d’etre a
son paroxysme, cette soirée délicieusement décadente réservée aux
« pure pleasure seekers » atteignant son climax quand Roisin couverte
de fleurs par ses fans les déchiquettera, en flagellera le sol puis
les piétinera sauvagement, détruisant ainsi l’offrande qui lui a
été faite. C’est alors que son claviériste, coiffé d’un chapeau
melon et vetu exactement comme Alex, l’anti-héros d’Orange mécanique
– roman d’Anthony Burgess dans lequel Moloko signifie « lait » (référence
a l’épiderme laiteux de Roisin ?) -, finira quant a lui par sauter
a pieds joints sur son instrument. Acclamations de la salle presque
comble, puis délire quand Roisin plongera dans la foule et se laissera
dériver au-dessus des tetes puis ramener a bout de bras jusqu’a
l’estrade. Abandon…"
by Jake:
"I saw Moloko for the second time this year and again they
blew me away! it's was amazing, the band played with passion and
the crowd got wild!! They said it was the biggest crowd for an Moloko
gig! Belgium loves Moloko and i think Rosie and her band loves us
!!!"
by Joris:
"Went to the Vorst Nationaal gig yesterday. After massive traffic
obstructions combined with severe parking trouble we managed to
get one of the unnumbered seats on the balconies, from where we
had a great eyesight, though somewhat far away... By the time we
got there the 'parterre' (in front of the stage) was totally full,
it seemed somewhat overcrowded to me. Ayt a quarter past eleven,
the concert started with the recognizable notes of 'Familiar Feeling'.
An amazing start, yet after a few numbers things really got moving.
'The time is now' was played in an absolutely mindblowing way, all
whilst Roisin danced wildly, sensual and quite suggestive from time
to time (I might be in love :-) )... I also recall the touching
rendering of 'Statues' and the changing rhytm of 'Pure pleasure
Seeker'. Other songs they played: 'Fun for me', 'Day for night'
(starting with 'do you like my tight sweater, see how it fits my
body...' :-) ), 'Where is the What if the what is in the why?' ,
'Caught in awhisper' (the only song from the second album???), 'Indigo'(bis),
'Being is Bewildering' (bis), of course the astonishing 10-min version
of 'Sing it Back' , and finally from the latest album 'Come on',
'Cannot Contain This', 'Forever More' (!!!), 'Blow by Blow', '100%',
an 'I want you'. I think those were all the songs. And not one of
them was less great then the others. Though during the smash hits,
the atmosphere was really special because of the whole crowd which
was dancing (even on our balconies everyone was standing during
forever more and sing it back...). A great experience..." |
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Links: |
VorstNationaal.be - the
official site
Cuttingedge.be - live
review by by Pieter D. |
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